A propos des “blessures” du passé, toute la “psychothérapie” trouve explications au présent dans les faits passés, ( jamais heureux forcément !) sur lesquels il est impossible de revenir, sauf en en parlant, ce qui est royalement inefficace :
- Toute mise en mots est réductrice
- Comment mettre des mots sur des faits survenus alors qu’on n’avait pas le langage ?
- Nul ne dira à un autre – fut il thérapeute – ce qu’il n’est pas capable de se dire à lui même
- Il n’y a pas de péremption : rien n’est vieux, oublié, page tournée, ça n’est que pur intellect car TOUT reste co-existant.
- Ce que je vis à chaque instant, quoi que ce soit, quoi qu’il en coûte, je le vis dans le miroir de mon passé omniprésent qui par relation de cause à effet, préfigure mon à venir ” : le futur est déjà là en potentiel
- On est comme on Né, la Vie c’est aller toujours dans la réalisation (rendre réel), l’accomplissement de SOI Né “Deviens ce que tu es et sois ce que tu deviens” (Socrate)
En conclusion :
Conversion du regard : à l’opposé de la psycho : Je suis riche de TOUS les hier que j’ai vécus, les jugés BONS comme les jugés MAUVAIS ce qui ne dépend que de la propreté de la vitre à travers laquelle je les considère.
Tout ce qui ne m’a pas tué, parce que j’y ai survécu, m’a rendu plus fort (Nietzsche), Mithridatisé en quelque sorte, l’ivresse comme la tristesse, le rejet comme la tendresse, la gifle comme la caresse etc.
Quelquefois ça a dépassé les limites de mon adaptabilité ne serait ce que pour me les faire découvrir.