Je ne connais pas la fin de l’histoire
Un vieux paysan chinois possédait un magnifique cheval que tous lui jalousaient, mais il refusait de le vendre. Un jour le cheval s’enfuit et ne rentre pas : « C’est pas de chance » raillent les voisins
L’ homme répond: « Chance ou malchance, qui pourrait le dire ? »
Et voilà que quinze jours plus tard,le cheval revient avec une horde de chevaux sauvages. On dit au paysan : »Tu as bien de la chance »
L’homme déclare : « Chance ou malchance, qui pourrait le dire ? »
Le fils du paysan enfourche une des montures, part ventre à terre, tombe et se brise la jambe. Pour sûr, c’est de la malchance.
Mais le père branle du chef : »Chance ou malchance, on verra bien ! »
La guerre civile faisait rage dans la province. Une bande de soldats passe dans le village, emmenant de force tous les jeunes gens valides en âge de porter un fusil à l’exception du garçon à la jambe brisée qui ne part pas.
« Tu as bien de la chance ! »
« Chance ou malchance, qui pourrait le dire ? »
En effet, souvenons nous de cette parabole : « Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être » et : « Les choses telles qu’elles nous apparaissent sont faites de choses qui ne nous apparaissent pas »
Il faut attendre la fin de l’histoire et peut être la fin de la vie.
Alors, en se retournant,on verra mieux ce qu’il en était.Lorsqu’un évènement nous affecte, nous avons toujours au moins deux choix : le subir avec tous les inconvénients que cela comporte, ou en tirer parti.
En tirer parti ne signifie pas nécessairement que tout s’arrangera à notre avantage, mais que nous saurons tirer de la situation une leçon qui constituera un apport réel pour l’avenir. Ce n’est pas toujours évident, mais c’est toujours possible.
« Les difficultés sont des opportunités qui nous tendent la main. »
La vie aime ceux qui savent la prendre.