Initiée aux USA vers 1850 par le Docteur Taylor Andrew Still, au préalable ingénieur, elle repose sur TROIS PRINCIPES FONDAMENTAUX qui découlent du fait incontestable que LA VIE EST MOUVEMENT.
C’est une SCIENCE, un ART et une PHILOSOPHIE qui vise au MAINTIEN voire au RETABLISSEMENT de la santé, plutôt qu’à lutter contre la maladie qui ELLE ne se manifestera pas si l’organisme dispose de son plein potentiel vital PHYSIQUE, PHYSIOLOGIQUE, PSYCHOLOGIQUE, trois plans inséparables, interconnectés et interactifs.
- La structure gouverne la fonction : Tous les tissus du corps, des plus denses (les os) aux plus ténus se meuvent en permanence – mobilité pour le système musculo squelettique, motilité pour les viscères et les liquides – et toute restriction de mouvement dans un tissu (ou liquide) altérera son péristaltisme et donc son fonctionnement.
- L’artère est suprême : En cas de blocage, la circulation dans les vaisseaux lymphatiques et capillaires sanguins est restreinte dans les tissus environnants (peau, nerfs, muscles, viscères) qui sont sous vascularisés, souffrent et voient leur fonctionnement perturbé par congestion et inflammation
- Les petits mouvements gouvernent les grands mouvements : le « grippage » d’une surface articulaire vertébrale (environ un centimètre carré) suffit à causer une impotence totale de la colonne vertébrale.
Une Science :
L’ostéopathe, expert en anatomie, physiologie et bio mécanique traque et lève les restrictions de mouvement par des manœuvres appropriées au tissu bloqué : peau, os, nerfs, sang, viscères, circuits énergétiques et au delà dans les plans subtils.
Un Art :
L’Ostéopathe, artisan voire artiste, par ses mains rétablit mobilité, motilité et harmonie dans tous les plans de l’Etre.
Une Philosophie :
« Le corps humain est le drugstore de Dieu » (Still) qui, s’il a la plénitude de ses fonctions est un stratège de survie depuis environ 7 millions d’années avec la découverte du feu depuis seulement 790.000 ans ! L’humanité enrichie génétiquement par ses expériences de survie continuera probablement puisqu’en dépit des préjudices écologiques l’espérance de vie de 27 ans en 1750 est à près de 70 aujourd’hui.
Ma conviction profonde est que le corps humain est éminemment intelligent, flexible et adaptatif au point de faire face à des situations extrêmes, pourvu que celui qui l’habite, dans sa prétention à le « gérer » n’entrave pas ses immenses capacités vitales …
« Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » (Nietszche) pourvu que ça reste dans nos limites d’adaptabilité
Soit dit en passant, l’entraînement ne devrait être qu’un flirt permanent avec la limite, sans jamais la transgresser sous peine de courbatures, voire blessures .Le dépassement de soi est un non sens : on ne saurait dépasser ce qu’on a pas encore atteint et que précisément on cherche à atteindre…
– Un traitement Ostéopathique : Après l’interrogatoire et l’examen qui permettent de cerner le problème, la séance se déroule selon les principes fondamentaux et dans le respect de la hiérarchie des tissus, allant du plus dense et compact au plus subtil et éthéré selon la séquence :
– Squelette, colonne vertébrale, articulations
– Muscles, tendons, aponévroses
– Fascia
– Système cranio sacré (cerveau, moelle épinière)
– Viscères y compris les glandes
– Sang, lymphe et autres systèmes liquidiens
– Tissu énergétique incluant nécessairement méridiens d’acupuncture, chakras et autres plans subtils
La dysfonction d’un tissu se répercute nécessairement sur tous les autres avec un dominant qu’on qualifie de PRIMAIRE, les autres, bien que nommés « SECONDAIRES » n’en sont pas moins important.
Ainsi au cours d’une séance, tous les tissus doivent ils être inspectés et normalisés dans leur motilité et mobilité .
On ne peut se prévaloir d’être spécialisé en un tissu particulier sauf à mépriser les autres et, partant,les fondements mêmes de l’Ostéopathie.
La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne
La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi
EINSTEIN